Pourquoi ce nom ? Comment je l’ai choisi

La recherche d’un nom n’a pas été facile (après tout c’est un métier à part entière). Il faut trouver quelque chose qui nous plait, dans lequel on peut se reconnaitre un minimum, qui « sonne bien », qui ne soit pas déjà prit… Autant de paramètres qui rendent le parcours sinueux !

Dès le départ je m’étais fixé un prérequis : il fallait qu’il y ait le terme « studio« . Pourquoi studio ? Car c’est un terme déjà largement utilisé dans mon métier et donc déjà porteur de sens, tout comme « agence », « atelier »… Le terme est donc déjà associé aux métiers de la communication, du graphisme, du web. Il évoque une structure de petite taille mais pluridisciplinaire.

À partir de là, il ne me restait qu’à composer avec les contraintes suivantes :

  • Pas trop long, au moins en syllabes, étant donner que le terme « studio » en prend déjà deux. Pour qu’il soit facilement reconnaissable à l’écrit et accessible s’il faut l’écrire (nom de domaine, adresse e-mail…).
  • Facile à prononcer, sans ambiguïté ou manière alternative de le prononcer. Ce qui a exclut bon nombre de noms anglais ou à sonorités anglaises. Même s’il peut sonner bien, il n’est pas forcément accessible à tous, avec la même prononciation.
  • Facile à écrire, qui ne laisse pas de doute sur son ortographe, en ne se basant que sur sa phonétique.
  • Qu’il ai un sens, même si ce ne serait pas si grave s’il n’en avait pas. Le sens peut se créer après, ou s’inventer. Mais au moins qu’il n’est pas un mauvais sens, sans qu’on le sache.
  • Qu’il soit disponible évidemment, au moins localement et dans le secteur d’activité concerné.

Ces contraintes ne sont pas forcément pertinentes pour tout le monde et sont celles que je m’étais imposé.

Ma recherche

Au départ, je voulais quelque chose qui évoque le côté petit de l’entreprise (puisqu’il ne s’agit que de moi !), en plus de mot studio ; et à la fois qui évoque mon cadre de vie dans le Jura : champêtre, nature, buccolique.

Je me suis tourné vers des termes géographiques (les reliefs et cours d’eau), géologiques (les roches, les fossiles, les périodes), la faune et la flore, associés au Jura ou pas seulement. J’ai creusé tout le lexique toponymique, avec ses racines, ses suffixes, etc.
J’ai exploré aussi le dialecte jurassien et le franc-comtois. Sans succès, il s’avère que je ne trouve pas cela très « joli » à lire ou à entendre…

Pour chaque mot qui m’attirait j’en regardais l’éthymologie ce qui m’a plongé dans le latin et surtout le grec. J’ai donc regardé tout un tas de divinités mythologiques dont j’ignorais l’existence. J’en ai profité pour passer par la mythologie égyptienne qui m’a toujours intéressé également. Mais cette phase de recherche ne donna rien de vraiment satisfaisant.

Puis j’ai eu soudainement l’envie de me tourner vers ces mots d’autres langues, intraduisibles ou presque en français, du moins qui n’ont pas de mot équivalent. Et je suis finalement tomber sur le mot « fika ».

Fika

Fika est un mot suédois qui désigne la pause café, le faire de prendre une pause café. Ça c’est la version très courte, mais en vérité c’est bien plus que cela. C’est avant tout un moment social et même une coutume pour les suédois. C’est un moment important et source de bien-être, que ce soit au travail ou ailleurs.

Étymologiquement, fika, qui peut s’employer comme un nom et un verbe, est une inversion des syllabes du mot « kaffi », l’ancienne prononciation de « café ».

Il ne reste plus qu’à trouver un logo !

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